Avec Une fille, Laura Cahen signe plus qu’un deuxième album. C’est un manifeste. Une affirmation d’elle-même, sans détours, de sa personnalité artistique comme de sa sexualité. Elle n’a jamais aussi bien chanté, et, surtout, ne s’est jamais aussi bien racontée.
Le titre tient au fait que l’album soit à la fois autobiographique et altruiste. Cette fille, c’est Laura, mais aussi celle qu’elle aime, ou celle dont elle imagine l’histoire, au-delà de notre espace-temps : « Mes personnages ont toutes à voir avec mon vécu, ce que je suis : une fille en 2020, homosexuelle, ce qui est plus facile qu’il y a un siècle, mais qui n’est pas si évident. » Pour la scène, Laura a choisi de ne s’entourer que de femmes, et les quatre clips cinétiques accompagnant l’album mettent chacun en scène une artiste, à commencer par Hafsia Herzi pour « Nuit Forêt ».
Les 30 ans fêtés cette année y sont sans doute pour quelque chose… Après un Nord explorant le passé, Une fille traduit le présent, revendique avec poésie l’identité homosexuelle et les convictions féministes de la chanteuse française, interrogée par l’actualité des féminicides et des manifestations intolérantes : « je peux avoir du mal à parler de ces sujets, mais, en revanche, plus d’aisance à en faire des chansons ». On le sait, l’intime est le terreau de l’universel, et, en se révélant comme elle le fait aujourd’hui, Laura Cahen parle à toutes et tous
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