Cimetière Saint-François

La configuration des cimetières a beaucoup évolué au cours des années : de la Révolution à 1843 des réglementations ont été formulées, afin de remédier à plusieurs problèmes : insalubrité, création et financements, superficie... En 1843, les concessions sont généralisées mais l’idée d’aide pour les soins est conservée. Ainsi, un tiers de la somme perçue est reversée à un établissement hospitalier de bienfaisance. Elles sont de trois types : perpétuelle, trentenaire et temporaire. En 1928, s’ajoute la concession cinquantenaire. La municipalité de Thionville, se conformant au décret, décide l’établissement d’un nouveau cimetière à Saint-François. Les inhumations ne se font déjà plus au sein de l’enceinte depuis le milieu du XVIIIe siècle mais dans un terrain jouxtant la chapelle des Lépreux, à quelques mètres du lieu projeté pour ce nouveau cimetière. L’espace devait être insuffisant pour continuer à l’utiliser et il devait certainement être trop proche des habitations du quartier. En 1811, après deux refus de la part du ministère de la guerre et du préfet, l’accord est donné pour l’établissement du cimetière à son emplacement actuel.