Parcoursup, un plan B pour l'an prochain : le Canada

Pour tous les étudiants en cours d'orientation sur Parcoursup ou tout simplement ceux attirés par une année de césure à l'étranger. De nombreuses possibilités de poursuite d’études, et pourquoi pas le Canada ?

Le campus de l'universite du Quebec a Montreal Crédit photo : DR
Le campus de l'universite du Quebec a Montreal Crédit photo : DR

    Alors que les réponses sur la plateforme Parcoursup tombent chaque jour, près de 200 000 étudiants sont encore en attente d’une proposition ou d’une place disponible et près de 25 000 n’ont reçu que des réponses négatives. Certains ne perdent pas espoir : réponse favorable tardive, aide du rectorat pour trouver une autre formation… d’autres se penchent déjà vers un plan B ! Et si l’expatriation était la solution ?

    Nombreuses possibilités de poursuite d’études, croissance économique, taux de chômage relativement bas… tous les indicateurs sont au vert pour les jeunes Français qui souhaitent s’expatrier au Canada après le bac !

    220 000

    , c’était le nombre d’étudiants étrangers au Canada en 2016, parmi eux on comptait quelques 20 000 Français. Ce chiffre, en constante augmentation, inclut des étudiants post-bac, en licence, en master ou en doctorat, venus se frotter au grand froid canadien, mais aussi à son cadre de vie incomparable.

    De nombreuses possibilités de poursuite d’études

    Le système universitaire canadien est relativement similaire au système français avec un 1er cycle (bachelor’s degree), un 2ème cycle (master’s degree) et un 3ème cycle (doctoral degree), ce qui le rend plus facilement accessible pour un étudiant français.

    Il est vrai que le prix des Universités dans la partie anglophone du Canada reste élevé (entre 10 000€ et 20 000€ par an), mais il existe d'autres solutions intéressantes pour les jeunes Français. On pense notamment au Québec.

    Grâce à un accord entre le Québec et la France, les Français souhaitant étudier au Québec bénéficient de frais de scolarité allégés, environ 4500€ / an, ce qui correspond à ce que paye un étudiant canadien non québécois souhaitant étudier au Québec ; une somme qui reste largement inférieure à ce que doivent dépenser les étudiants d'autres nationalités souhaitant étudier au Québec.

    Certaines universités, comme l'Université de Montréal, draguent ouvertement les étudiants français comme on peut le voir sur cette page de leur site internet. Et bonne nouvelle, la plupart des universités canadiennes proposent des rentrées d'Hiver, aux alentours du mois de janvier, ce qui vous laisse le temps de constituer votre dossier et préparer votre projet.

    Si vous franchissez le pas et décidez de faire l'intégralité de vos études au Canada, vous pourrez faire votre demande de permis post-diplôme ou bien de résidence permanente pour vous installer pour de bon outre atlantique. Si les tendances se confirment, votre recherche de travail s'avérera sûrement plus facile que prévue.

    Un taux de chômage très bas chez les moins de 25 ans

    Le taux de chômage n’a jamais été aussi faible au Canada depuis plus de 40 ans - 5,8% - quand celui de l’hexagone atteint les 9,2%. En Colombie-Britannique, où se trouve la métropole de Vancouver, on passe même en dessous de la barre des 5% !

    Une fracture encore plus marquée si l'on regarde de plus près le taux de chômage des moins de 25 ans. Les chiffres sont sans équivoque le taux de chômage chez les 15-24 ans en mars 2018 au Canada est à 10,9%, quand celui des Français de moins de 25 ans atteignait les 22,4% au troisième trimestre 2017. Une situation qui profite, entre autres, aux nombreux Français s'installant chaque année au Canada.

    Le compromis idéal : étudier et travailler à la fois !

    Si vous n'êtes pas prêt à vous engager pour 3 années d'études au Canada directement après votre bac, ou si le coût des études est un frein rédhibitoire pour vous, vous avez toujours la possibilité de partir pour un Diplôme + Job d'un an. Vous étudierez 6 mois le management, la relation client, la vente et l'évènementiel, à Toronto ou Vancouver à Ilac International College. Vous travaillerez ensuite pendant 6 mois dans un de ces domaines pour valider votre diplôme ! Cette expérience professionnelle sera rémunérée et trouvée par l'école.

    En restant simplement une année sur place et en finançant votre séjour grâce à votre expérience professionnelle, vous aurez le temps de savoir si le Canada est définitivement fait pour vous.

    Comment faire pour partir ?

    Rendez-vous sur le site du gouvernement canadien qui recense toutes les formations disponibles au Canada, recherche par mot clé le domaine de formation qui vous intéresse, la langue dans laquelle vous souhaitez étudier… si vous passez le bac cette année, sélectionnez « université – de premier cycle » et découvrez toutes les opportunités qui s'offrent à vous !

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